15 Avril 2011
Je vous laissais dans mon précédent article juste avant notre visite du Château de Frontenac... visite avec une soubrette de la grande époque du lieu...
Le rdv est à 13h, nous arrivons un peu en avance... notre groupe est composé d'une petite dizaine de personnes, principalement des français.
Tout d'un coup, on voit débarquer de l'escalier central, une petite femme de ménage qui parle toute seule... elle nous dévisage et nous invite à l'a suivre pour nous faire découvrir l'univers de Frontenac.
A notre tour, nous avons la possibilité de découvrir l'hôtel, .... et surtout la vue magnifique sur le Saint Laurent.
La soubrette nous emmène à droite et à gauche dans les escaliers tortueux du Château, nous fait prendre l'ascenseur, nous perd un peu dans l'endroit, à un tel point
que je ne saurais y retourner !
Tout au long de notre parcours, nous avons fais des arrêts devant des petites expositions photos d'évènements ou de faits qui on marqué l'histoire du château.. ainsi j'ai pu découvrir que nos
présidents adoraient séjourner à Frontenac.
Nous avons donc pû découvrir l'hôtel version off : les jardins privés des chefs, la salle de réception, une junior suite, des couloirs encore et encore, ....
La visite a duré environ 1h et vraiment c'est très très sympa et à faire sans fautes ! je me suis jurée d'y revenir et de cette fois ci y résider au moins une nuit... j'imagine déjà la vue depuis les fenêtres du château et surtout Québec de nuit avec toutes ces jolies lumières !
Après une petite pause déjeuner chez Paillard, qui si j'habitais sur Québec serait ma cantine favorite autant à cause du choix que des sandwichs délicieux et de la soupe maison, nous avons pris la direction de la célèbre rue Champlain....
... en prenant l'escalier casse-cou :o))
Au XVIIe siècle, la rue du Petit-Champlain n'était qu'un sentier qui menait à la fontaine de Champlain. C'est en 1688 que le petit sentier devient la rue des Meulles qui tire son nom de Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686. En 1792, la rue De Meulles est inscrite au recensement sous le nom de rue Champlain, puis sur une carte datant de 1874, on retrouve la Petite rue Champlain pour ne pas confondre avec la Grande rue Champlain[2],[3].
Au XIXe siècle, durant la grande famine en Irlande, beaucoup d'Irlandais immigrent au Canada et trouvent du travail dans les chantiers maritimes de la ville de Québec. Ils s'établissent dans la rue Champlain à Cap-Blanc, la rue du Cul-de-Sac et la Petite rue Champlain. Ils appelaient celle-ci la rue « Little Champlain Street », et au fil du temps les francophones traduisirent littéralement ce terme en « rue du Petit-Champlain ». Vers 1960, la dénomination de la rue prit officiellement le nom qu'on lui connait aujourd'hui
Tout en bas de la rue nous attendait une vue incroyable sur le Château et une fresque en trompe l'oeil ...
La fresque dessinée sur le mur d'une maison qui appartient aujourd'hui à la Coopérative des artisans et commerçants du quartier Petit Champlain, est un trompe-l'œil de 100 mètres carrés. Elle se trouve au 102, rue du Petit-Champlain et représente la vie du quartier, les bombardements de 1759, les incendies et les éboulements
Tout doucement nous sommes remontés pour rejoindre la place du Château... je vous épargne les 150 photos de l'endroit mais malgré tout en voici encore quelques unes...
Nous avons ensuite pris la direction du Quartier Saint-Roch qui est l'un des plus anciens faubourgs de Québec.
L'expansion de la ville vers ces terres commence dès la fin du XVIIe siècle. Le quartier prend cependant son véritable essor au milieu du XVIIIe siècle suivant avec l'avènement des chantiers navals le long de la rivière Saint-Charles. Vers la fin du XIXe siècle, l'économie de Saint-Roch, principalement axée sur la construction de navires, connaît une stagnation. On assiste alors à une réorientation des activités vers d'autres types d'industries et au développement du secteur commercial. À cette période, Saint-Roch devient le quartier le plus populeux et le plus prospère de Québec. Malheureusement, les années 1960 connaissent une baisse des activités au profit de la banlieue. Ce ralentissement se maintiendra jusqu'aux années 1990.
Le nom du quartier vient d'une chapelle dédiée à Saint-Roch que les Récollets avaient bâtie pendant le Régime français sur la rive gauche de la Saint-Charles.
Je voulais absolument y voir les fresques de l'autoroute...
Direction ensuite le port, afin d'admirer la vue sur Québec...
Tout doucement, nous avons pris la direction de notre petite cabane....
Pour le prochain épisode, je vous emmène au milieu de la forêt canadienne pour une jolie promenade en raquette...
Stay Stuned ... promis je vais être plus réactive :o))