27 Avril 2012
Résumé : Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à
un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde
fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces " infra terrestres ", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données
scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis.
Mon avis : j’ai commencé à lire du Werber sur les conseils de mon meilleur ami qui lui est grand fan. Ma 1ère lecture : les Thanatonautes et dans la foulée L’Empire des Anges et j’avais vraiment adoré.
Lors d’une visite en 2010 chez un bouquiniste, je suis tombée sur le livre Les Fourmis en grand format à 2€, ni une ni deux dans mon panier et depuis donc il est dans ma PAL.
Et puis comme toujours, un soir en cherchant mon livre suivant, je me suis dis : banco ! je suis prête ! il était temps quand même.
Je pense au final avoir trop entendu parler de ce livre et du coup, il devenait moins intéressant à mes yeux.
Et puis je me demandais comment il allait faire pour me captiver durant 400 pages en me parlant des fourmis ?! et bien franchement il a non seulement gagné son pari mais je pense même lire la suite…
Je vous raconte ?!
Ce roman c’est au final deux romans en 1 ou plutôt 2 fils conducteurs.
Le 1er concerne les humains et le second bien sûr les fourmis.
L’auteur est fort, même très fort j’ai envie de dire, puisqu’il arrive à nous faire vivre les émotions ainsi que les pensées de personnes mais aussi et surtout d’insectes. Ce roman est fascinant et je n’ose même pas imaginer le travail incroyable de documentation et d’observation dont Werber a dur faire preuve pour écrire ce roman et même une trilogie.
La partie qui concerne les humains est plus brute moins élaborée que celles sur les fourmis. Je dois même avouer que par moment elle me semblait bien trop courte et que l’auteur aurait pu en remettre une petite couche. Mais je pense que tout ce ci est fait exprès pour nous faire tourner les pages encore et encore.
Les humains ici disparaissent au fond d’une cave et n’en sortent plus jamais. On est ici devant un genre de thriller psychologique, ou on s’attend au pire pour découvrir au final une aventure absolument incroyable et passionnante.
Le second fil concerne bien sûr les fourmis.. et c’est là à mon sens que ce livre devient fascinant.
On entre dans une fourmilière, on y apprend la vie, la mort, la guerre, la survie, les stratagèmes, l’exploration du monde. On découvre la façon de vivre, les castes, la morphologie, la reproduction et même la psychologie. C’est une leçon magistrale sur le mode de vie des fourmis, comme si on ouvrait un dictionnaire, ce qui quelque part est le cas. On y découvre aussi les autres insectes mais toujours d’un point de vue des fourmis.
J’ai été dedans du début à la fin, parfois un peu moins sans doute mais à aucun moment je n’ai eu envie de fermer mon livre… j’aime beaucoup son style, c’est fluide, bien écrit et décrit.
Concernant la fin et bien je m’attendais bien à quelque chose du genre sachant que c’est une trilogie… reste à savoir si le second opus reprend bien la suite ce livre présent ?! Je compte d’ailleurs bien connaitre la réponse mais pas tout de suite cependant.
Au final, ce livre m’a permis de prendre conscience de ce petit monde dans notre monde et depuis je regarde les fourmis et autres insectes avec un peu plus de respect.
En cours : un amour vintage de Isabel Wolff