20 Mai 2010
Sorti aux USA à l'occasion de la Fête
des Mères, Bébés sera distribué en France le 16 juin.
Je suis tombée par hasard sur une interview d'Alain Chabat (et oui qui aurait pu croire ça) qui expliquait que l'idée lui était venue et que depuis tout ce temps, il n'avait pas cessé d'y croire...
C'est LE documentaire à ne pas rater pour toutes les mamans et les futurs mamans du monde...
Je pense que les émotions vont être fortes et garanties... on est loin, très loin des blockbusters ...
Cette production française suit quatre bébés du jour de leur naissance à leurs premiers pas dans quatre pays différents. L'action se déroule simultanément en Mongolie, au Japon, aux Etats-Unis et
en Namibie, et l'on découvre ainsi quatre manières de grandir et de se développer au ryhtme du monde qui entoure chacun de ces bébés.
Je pense que ce film va être le reflet des différentes cultures et un choc pour nous les occidentaux...
J'ai un énorme coup de coeur pour cette affiche et vraiment prenez le temps de regarder le trailer ce-dessous, c'est tellement adorable...
J'ai vraiment vraiment hate de découvrir ces images et je pense que c'est l'occasion rêvé d'organiser une soirée filles Cinéma :o)
Tarererua, la mère de Ponijao, nous raconte d'où est venu l'envie et la possibilité de faire ce projet assez fou : "J’ai accepté car je n’étais jamais allée à l’hôpital pour aucune de mes grossesses. Ça m’a permis d’être suivie par un médecin. Je suis très pauvre et je n’aurais pas eu les moyens d’en consulter un sinon. C’était très intéressant d’être filmée en même temps que d’autres femmes de différents pays". Et son mari de donner des détails sur la méthode employé par le réalisateur pour les contacter : "Avant de commencer le film, Thomas a apporté beaucoup de choses : des fleurs, des vivres. Il avait choisi ma femme parmi tant d’autres. Il était le bienvenu !".
La mère de Hattie explique comment se sont passés les premiers contacts avec le réalisateur : " En janvier 2006, un ami m’a demandé si ça m’intéressait de travailler sur un film ayant pour thème des bébés. Le hasard a aussi voulu qu’il recherche un enfant qui devait naître dans la baie de San Francisco en avril ou mai. Je lui ai répondu que le mien devait arriver à cette période ! Quelques jours plus tard, Thomas s’envolait pour San Francisco. On l’a rencontré. Ses intentions concernant le projet étant bonnes..." Pour Susie, le projet était un moyen de permettre à sa petite fille d'être en "connexion avec d'autres pays" et il s'agit d'ailleurs d'une vision à long terme pour les parents puisqu'ils aimeraient que leur fille rencontre les autres enfants à l'âge de 12/13 ans dans le cadre d'un voyage.
A Tokyo le couple que forme Seiko et Fumito retrace la genèse de l'aventure. :"Comme c’était notre premier enfant, j’y ai vu la possibilité d’une expérience formidable et peu commune pour toute la famille." confesse la mère. Et son mari d'ajouter :"Le projet avait un sens. Pour les gens de ma génération ça compte beaucoup d’être père. Le mien était très occupé. Il ne s’est pas beaucoup investi dans les relations familiales et l’éducation de ses enfants (...) Maintenant, notre pays est plus riche. On a plus de temps pour s’occuper de notre famille !".
Parmi les quatre familles choisies, le documentaire suit entre autres la progéniture de Mandakh et Purev, de Mongolie, qui nous apprenne comment ils ont fait le choix d'apparaître dans le projet : "Quand on nous a parlé du projet, je n’étais pas certain de vouloir être filmé. On nous a expliqué qu’on n’aurait pas à jouer la comédie, qu’on devrait juste continuer à vivre comme d’habitude. (...) On n’a pas eu à faire d’efforts et on n’a pas abusé de notre temps." Le père nous en apprend plus sur la relation d'intimité, essentielle à la viabilité d'une telle aventure, déroulée pendant le tournage lui-même : "On a laissé plusieurs fois l’équipe seule avec le bébé. On avait confiance. On ne pouvait pas rester tout le temps à côté de lui sous prétexte que la caméra le filmait. On était très occupés avec le bétail et les tâches ménagères.(...) C’est notre manière d’élever les enfants en Mongolie !".