13 Novembre 2013
La semaine dernière j’ai terminé la lecture de Lady Hunt le dernier roman de Hélène Frappat, dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire organisé par PriceMinister-Rakuten.
Le livre tombait à point, je l'ai donc commencé dans la foulée...
Le pitch : Obsédée par le rêve d’une maison qui la hante, une jeune femme qui fait visiter des appartements à Paris est témoin de la mystérieuse disparition d’un enfant. Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l’énigme du réel ? Des ruines du parc Monceau à la lande galloise, entre les malédictions du passé et les divers déguisements de la vérité, Lady Hunt réinvente le roman gothique anglais et toutes les nuances du sortilège.
Mon avis : dès que l'ai lu la quatrième de couverture, j'ai eu un bon feeling avec ce livre... malheureusement ce fut d'une très courte durée...
Ce livre c'est un peu comme si j'avais pris une conversation en cours... il manque des bouts, c'est un peu confus, on se sent mis à l'écart et surtout on a juste une envie : fuir :) j'en rajoute un peu mais honnêtement ce n'est pas loin de la réalité.
J'ai eu l'impression que l'auteur ne nous donnait pas toutes les cartes pour bien comprendre et malheureusement comme je ne suis pas dans sa tête, j'ai eu du mal à voir ou elle voulait en venir ou encore à saisir toute l'intensité du livre (si tant est qu'il y en ait une).
Pourtant de nombreux éléments très positifs et comme je les aime sont présents à la base : une maison hantée, la disparition mystérieuse d'un enfant, une jeune femme habitée, une malédiction familiale, bref tout pour un bon roman à la sauce gothique.
Mais non, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et encore plus à m'attacher à l'héroine et à son entourage (petite mention pour le petit garçon et sa pierre noire, voilà un truc qui aurait mérité d'être un peu plus creusée). J'étais comme perdue.
J'ai cherché durant des pages et des pages la fameuse malédiction, j'ai cherché les sorcières, les fantômes; le folklore et puis rien... les révélations sont décevantes, sans intérêt ou insipides.
C'est long à démarrer, il ne se passe quasiment rien durant des pages et des pages, et quand enfin on a quelques infos qui pourraient redonner du peps au récit, pas de chance le livre se termine. Les dialogues sont eux presque drôles et ce n'est vraiment pas l'effet souhaité je pense.
Toute la lecture est frustrante et seules les quelques pages de la fin sont haletantes. Le livre peut sans doute être résumé en quelques pages et l'auteur peut continuer l'intrigue sur la lancée de sa fin :)
En refermant le livre et en terminant ma lecture (oui j'ai tenu) je me suis dis : vraiment ?! je ne sais toujours pas ou l'auteur voulait en venir.
L'auteur a un style qui par contre se lit très simplement et rapidement (heureusement d'ailleurs) même s'il y a pas mal de répétitions.
Le poème The Lady of Shalott d'Alfred Tennyson est sans arrêt répété à un point qu'au bout du compte j'ai arrêté de les lire.
Bref, une grosse déception pour cet opus mais un énorme merci à Price Minister malgré tout !!!!