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Blanche comme le lait Rouge comme le sang / Allessandro d'Avenia

511R0jqGPDL._AA278_PIkin4-BottomRight--50-22_AA300_SH20_OU0.jpgRésumé : Leo est un adolescent de seize ans comme tant d’autres : il aime ses copains, le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l’espère, s’éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente un nouveau remplaçant d’histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : une lumière brille dans ses yeux quand il explique, quand il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre un rêve. 
Leo sent en lui la force d’un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. Le blanc, c’est l’absence ; dans sa vie, tout ce qui concerne la privation et la perte est blanc. Le rouge, en revanche, est la couleur de l’amour, de la passion, du sang. Les cheveux de Beatrice sont roux. Oui, car Leo a un rêve qui se nomme Beatrice, même si elle l’ignore encore. Leo a aussi une réalité, plus proche et, comme toutes les présences proches, difficile à distinguer : son amie Silvia. Leo découvre que Beatrice est malade et que sa maladie est en rapport avec ce blanc qui l’effraie tant. Il lui faudra creuser en lui, saigner et renaître pour comprendre que les rêves ne peuvent pas mourir et trouver le courage de croire en quelque chose de plus grand. 

 

Mon avis : encore une fois, ce livre a attéri dans ma bibliothèque par hasard, alors que j'errais à droite et à gauche dans une librairie.

Le titre m'a interpellé, la couverture aussi et après avoir lu le résumé, j'ai su... il me le fallait.

Cette histoire, c'est au commencement une histoire banale : Léo est un ado comme bien des autres, il ne se coiffe pas pour ressembler à un lion, il snobe ses parents et tous les profs sont des nuls... 

Léo, c'est aussi un garçon qui aime une fille, à la folie, passionnément, comme juste les ados peuvent le faire. Son amour c'est Béatrice, une jolie petite rousse qu'il ne connait pas trop mais qui est la femme de sa vie sans l'ombre d'un doute.

Et il y a Sylvia : la confidente de Léo, sa meilleure amie qui l'aime en secret.

Enfin il y a Niko : son pote de toujours avec qui il pratique le foot, fait des courses de scooter et écoute de la musique à fond.

Et puis la vie continue, doucement... jusqu'à l'arrivée d'un professeur pas comme les autres, un passionné, un rêveur qui tout d'un coup donne à Léo de la matière à écouter, de la matière pour penser et puis survivre face à la vie qui parfois (souvent) ne nous épargne pas. Ce livre c'est un combat contre une maladie dans le fond mais c'est aussi et surtout une ode à la vie.

J'ai beaucoup aimé la métaphore du blanc et du rouge : le blanc pour le malheur et le rouge pour le bonheur... qui dans ce livre face à la maladie, face à cette maladie prend tout son sens.

 

Ce livre est une pépite, un petit diamant, une tranche de vie... je l'ai savouré, dégusté et il m'a semblé bien trop court, même si en toute honnêteté il est parfait... parfois pas besoin de grands discours pour faire comprendre la simplicité d'un sentiment ou la tortuosité d'un moment....

 

Ce livre c'est aussi un condensé de petites phrases lourdes de sens

 

"Décidément, les adultes n'existent que pour nous rappeler des peurs que nous n'éprouvons pas. Ce sont eux qui ont peur."

 

"Je n'ai rien à dire : sans amour, les mots n'existent pas. Les pages sont blanches, la vie n'a plus d'encre."

 

"Au fond, la vie ne cesse de nous tailler un habit multicolore au prix d'innombrables nuits blanches, avec des restes d'autres vies cousues ensemble.
Au moment où on se sent les plus pauvres, la vie, comme une mère, nous prépare le plus beau des vêtements."

 

" Ne renonce jamais à tes rêves ! N'aies pas peur de rêver, même si les autres se moquent de toi, voilà ce qu'a dit mon grand-père. Tu renoncerais à être toi-même".

 

"Offrir son chagrin aux autres est le plus bel acte de confiance qui soit."

 

"Mais il y a une chose que j'ai comprise grâce à Béactrice : je ne peux pas me permettre de gâcher ne serait-ce qu'un jour de ma vie. Je croyais tout avoir et je n'avais rien, contrairement à Béatrice, qui n'avait rien et qui, elle, avait tout."

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