5 Mai 2016
Le pitch : J'en ai ras le bol des mecs. J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir !
Et là, trempée, titubante, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
La gentille Marie est morte. C'est la méchante Marie qui est aux commandes. Désormais, je renvoie les ascenseurs. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.
Mon avis : il ya bien longtemps encore, que je n'ai pas lu un livre de cet auteur et j'ai beaucoup aimé. C'est frais, léger et avec pas mal de suspense.
On pense savoir où l'auteur nous emmène et parfois, on se plante complètement... et ça c'est bon !
On rentre dans la vie de Marie, meurtrie, trahie et s'en suit des situations rocambolesques, fun, avec en toile de fond, des revendications syndicales et des petites touches de niaiseries d'entreprises... mais ça fait du bien et c'est encore un "Feel Good Book".
On s'attache à cette héroine et à son chat, je me suis même surprise à rire de bon coeur dans le train et rien que pour ça, il mérite que je vous le conseille.
Pas de la grande littérature mais vraiment un très très bon moment.
Le Pitch : À New York, au printemps 2008, alors que l Amérique bruisse des prémices de l élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d écrire le nouveau roman qu il doit remettre à son éditeur d ici quelques mois. Le délai est près d expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d université, Harry Quebert, l un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l enquête s enfonce et il fait l objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s est-il passé dans le New Hampshire à l été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l américaine, La Vérité sur l Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Mon avis : 700 pages pour un livre poche, sans déconner, il faut oser quand même !
Et puis au final, ce n'est pas assez !! je suis tellement tombée dedans, qu'un matin j'ai failli râter mon arrêt de train puis de bus... c'est pour vous dire !
Ce livre est addictif et fascinant en même temps... il part dans tous les sens et pourtant, tout est tellement bien construit qu'à aucun moment, je ne me suis sentie perdue dans l'histoire ou à la recherche d'un personnage. C'est fluide et prenant.
Le thème central est simple : le meurtre d'une jeune fille de 15 ans qui vivait une histoire d'amour avec un écrivain beaucoup plus âgé qu'elle : Harry Québert.
Le livre est écrit du point de vue de Marcus Goldman. Marcus est un écrivain, fort de son 1er succès retentissant mais qui est confronté au très redouté "syndrome de la page blanche".
Il s'en va donc prendre conseils auprès de son mentor : Harry Québert, encore lui.
Il débarque à Aurora, prend conseils et sans prévenir, Québert est arrêté pour meurtre, le meurtre d'une adolescente de 15 ans : Nola Kellergan, disparue 30 ans plus tôt et avec qui il entretenait une liaison secrète.
L'éditeur de Marcus sent le bon plan et le motive vivement pour qu'il écrive un livre sur l'affaire et qu'il mène son enquête.
L'affaire Harry Québert s'écrit donc au fil des pages, nous en sommes le témoin privilégié.
Il va et vient entre 1975 et 2008, date à laquelle la campagne présidentielle bat son plein, avec un candidat noir Obama... inenvisageable en 1975.
Au fur et à mesure de son enquête, Marcus reçoit des menaces, la voiture brule, la maison aussi.. il y a des rebondissements, des choses un peu surnaturelles, de la méchanceté, de l'humour, la nature humaine, la vie, la mort...
Marcus cherche la vérité, rien que ça, sans épargner son mentor, il n'épargne personne d'ailleurs. La relation entre les deux hommes se déroulent comme un film tout au long des chapitres et on se rend compte que malgré la réalité, malgré la vérité, Marcus n'abandonne jamais Harry et inversement...
Bref un roman redoutablement bien construit autour de 31 chapitres, 31 chapitres et 31 conseils sur "Comment écrit-on un bon roman ?" 31 leçons comme Harry les a enseigné à Marcus il y a bien des années... le livre aborde aussi des thèmes variés comme le milieu de l'édition, la page blanche, l'exorcisme, la folie, la religion, les moeurs de l'Amérique, la nature humaine, l'argent ... mais aussi l'amour et l'amitié bien sûr...
L'auteur est fort, très fort, il m'a mené par le bout du nez durant tout son roman... que j'ai terminé en 5 jours sans sourciller.
Vraiment, si je dois vous conseiller un livre, un seul de mes dernières lectures, ce sera sans l'ombre d'un doute celui là !!!!
Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé.
Le Pitch : Nathalie et François sont heureux, ils s'aiment et semblent avoir la vie devant eux...
Mais, un jour, la belle mécanique s'enraye. François décède brutalement.
Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l'amour, c'est un signe du destin : il se lance à sa conquête... tout en délicatesse.
Mon avis : un "Feel Good Book"... oui je sais encore un mais n'est-ce pas le style parfait pour passer d'un genre à un autre... parce que franchement après la lecture de l'affaire Québert, il me fallait bien ça !
Ce livre c'est un peu un ovni : soit on est complètement fan soit on passe à côté et pour ma part, j'ai beaucoup aimé... c'est drôle, léger, un peu écrit comme un calepin que l'on remplie et que l'on trimballe... c'est doux, poétique et simple...
D'ailleurs, de nombreuses critiques reprochent à ce livre sa simplicité autant dans l'histoire que dans l'écriture et je pense que c'est ce qui fait tout son charme. La naiveté un peu niaise est jolie, touchante et je suis vite tombée sous le charme de ce Marcus, que l'on croise tous les jours un peu partout !
Bref, un petit roman sympa, même si cousu de fils blancs bien évidemment.