3 Décembre 2014
Vendredi soir je suis allée à la rencontre du Maestro sur la scène de Bercy et quelle jolie rencontre...
Le second album de Stromae est sorti le 16 août et c'est un gros buzz depuis puisque l'on vise le million de ventes pour cette fin 2014.
C'est un vrai phénomène, un vrai coup de sorcier et ce n'est pas cette soirée presque à ses côtés que me feront dire le contraire.
Il y a bien longtemps qje ne n'avais pas assister à un concert qui donne envie de bouger son popotin du début à la fin... l'ambiance est à la fête débridée et croyez moi, pour faire bouger un public parisien, ce n'est pas facile, même à coup de grosses machines de guerre comme Beyoncé ou Justin Timberlake.
Au début, la scène est vide, il n'y a rien de rien... juste du vide... et puis les lumières s'éteignent, un écran s'allume et on découvre un Stromae façon personnage de dessin animé qui prend vie... enfin on découvre 2 parties amovibles qui entrent en scène avec ses musiciens/chanteurs et puis enfin lui, en toute simplicité...
Il est habillé à la Stromae j'ai envie de dire avec son noeud papillon, ses couleurs improbables et ce short fabuleux, mais décontracté et diablement déconcertant tant par l'intelligence de ses interventions que par la scénographie de son show... rien n'est laissé au hasard, même s'il prend le temps de parler avec son public...
Il ouvre le show avec "Ta fête" et enchainera ensuite pendant 2h des tubes ou des titres moins connus de son dernier album : Bâtard, tous les mêmes, Ave cesaria, Quand c'est ?, Moules frites, Formidable, Papaoutai, Alors on danse et enfin Merci....
Il revient sur scène pour interpréter accapella avec ses musicos Tous les Mêmes et vraiment ce fut un instant de grâce... un Bercy complet mais silencieux, comme bercé par les mots et les voix de ce génie.
Mon coup de coeur ira pour l'interprétation de Quand c'est ? cette magnifique chanson sur le cancer, avec sur l'écran, des longues pattes noires qui s'étendent et se recroquevillent comme une araignée qui tisse sa toile et attaque sournoisement... certes pas le moment le plus jovial mais un moment intense.
Et puis Stromae, c'est aussi un danseur de fou, qui malgré son petit doigt de pied foutu (radio à l'appui) bouge bouge et bouge... et puis d'un coup pour interpréter Papaoutai, il devient une poupée de cire dans sa boite, telle une barbie, avant de s'animer tel un robot et de danser frénétiquement...
Le chanteur a une présence presque irréelle, comme une statue, avec un regard vert-de-gris destabilisant.. il est présent, possédé, joueur, et diablement entrainant.
A la sortie, tout le monde est d'accord : c'est un sorcier ! acharné de travail, à l'affût du petit déatil qui fera la différence, maître de sa scène et de son corps, un athlète de la musique et de la scène.
Châpeau bas l'artiste !